Georgi DIMITROV

Georges Dimitrov est né le 18 juin 1882 dans une famille de prolétaires et de révolutionnaires. Son père et sa mère étaient de simples ouvriers, de modestes travailleurs, parents de militants révolutionnaires hardis.

Dimitrov était mortellement haï et cruellement persécuté par les réactionnaires, ennemis de la classe ouvrière. Pendant la première guerre mondiale, Dimitrov est mis en prison en raison de son activité révolutionnaire parmi les soldats.

En 1920, Dimitrov est envoyé par les communistes bulgares à Moscou, au IIIe Congrès de l’Internationale communiste. Il rencontre ici pour la première fois Lénine et Staline.

Au mois de septembre 1923, lorsque l’indignation provoquée au sein des masses populaires bulgares par la dictature sanglante des fascistes aboutit à une insurrection armée, Dimitrov est à la tête de l’état-major des insurgés — le Comité révolutionnaire général. En dirigeant cette insurrection, il donne l’exemple du courage révolutionnaire, d’une ténacité inébranlable et d’une fidélité sans limites envers la cause de la classe ouvrière. Avec l’aide des socialdémocrates de droite et des autres traîtres à la classe ouvrière, les fascistes bulgares sont parvenus à briser ce premier assaut du prolétariat de leur pays.

Obligé de s’expatrier après l’insurrection du mois de septembre 1923, Dimitrov mène à l’étranger l’existence d’un révolutionnaire professionnel. Il travaille activement au Comité exécutif de l’Internationale communiste et devient l’un des promoteurs de la lutte contre le fascisme sur le plan international. En 1933, il est arrêté à Berlin. Les provocateurs fascistes montent le procès de Leipzig. Dimitrov y figure comme accusé ; Il dévoile la bassesse de la provocation fasciste que constitue l’incendie du Reichstag, il démasque les fauteurs de guerre fascistes et, devant le monde entier, les cloue au pilori. En ces jours mémorables, Dimitrov est le drapeau, le porte-parole de la lutte contre le fascisme et l’impérialisme.

Pendant la deuxième guerre mondiale, il déploie une ardente activité pour mobiliser toutes les forces progressistes du monde, tous les patriotes, en vue de la lutte armée contre les conquérants fascistes. Il fut un des collaborateurs les plus proches du camarade Staline dans l’organisation de la lutte contre le fascisme, dans le développement du mouvement de libération nationale des peuples opprimés. Il dirigeait la lutte des communistes et des patriotes bulgares qui avaient pris les armes contre les occupants allemands.

Lorsque ayant défait le gros des forces armées de l’Allemagne fasciste, l’Armée soviétique est venue, en libératrice, en Bulgarie, le peuple bulgare a déclenché contre les oppresseurs une insurrection armée. Le 9 septembre 1944, les masses populaires bulgares ont accompli la révolution et se sont emparées du pouvoir. Sous la direction du Parti communiste bulgare, ayant à sa tête Georges Dimitrov, le peuple bulgare a posé les bases de sa République populaire et démocratique.

La mort de Georges Dimitrov, décédé le 2 juillet 1949 des suites d’une longue et pénible maladie, a plongé dans une douleur profonde le peuple bulgare et les travailleurs du monde entier. Le mouvement ouvrier et communiste international, ainsi que tous les combattants pour une paix durable et l’instauration d’une démocratie populaire, ont subi une perte irréparable.

Extrait d’un article publié dans la revue « Bolchevik », n° 13, 1949.

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